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Émission spéciale
Un mariage de raison : Unir la droite en Alberta
Rachel Notley, la seule et unique première ministre provinciale du NPD, se trouve actuellement à mi-mandat, mais les chances qu'elle soit réélue en 2019 dépendront des événements qui surviendront au cours des prochains mois. Il ne s'agit pas de l'économie, qui stagne, ni du budget, qui est lourdement déficitaire, ou, encore, de la taxe sur le carbone, qui demeure impopulaire. Ses chances résident plutôt dans l'ego et le savoir-faire politique des chefs des deux partis d'opposition albertains. En mai, Brian Jean, chef du Parti Wildrose, et Jason Kenney, chef du Parti progressiste-conservateur de l'Alberta, ont accepté un accord visant à unir les deux partis en un seul, pourvu que les adhérents aux partis ratifient l'entente et qu'un nouveau chef soit élu d'ici octobre. La réussite d'une telle fusion est pourtant loin d'être garantie. La dernière fois qu'il y eut une tentative d'alliance, elle a tourné court : le chef du Parti Wildrose a quitté la formation et, après 44 ans au pouvoir dans la province, les progressistes-conservateurs ont perdu les rênes du gouvernement. Alors que le travail de ramener ces deux partis recommence, le journaliste de CPAC Ed Watson rend compte des inconvénients et des avantages potentiels d'un parti unifié d'extrême droite, en Alberta.