Suivez notre couverture complète consacrée au remaniement ministériel fédéral et à la cérémonie d’assermentation du mardi 26 octobre lors de laquelle le premier ministre Justin Trudeau dévoilera l’équipe qui l’entourera alors qu’il dirige un autre gouvernement minoritaire.
Mme Freeland et d’autres ministres seront chargés des défis sanitaires et économiques de la pandémie. La fureur continue au sujet de l’inconduite militaire. Prochaines étapes dans le dossier de la réconciliation avec les Autochtones. Et la mise en œuvre d’autres promesses électorales.
Les libéraux ont remporté 160 des 338 sièges lors des élections de septembre; pas assez pour une majorité à la Chambre des communes, mais un caucus assez grand pour maintenir leur gouvernement au pouvoir.
Le cabinet Trudeau comptait 37 ministres au début de la campagne. Quatre doivent être remplacés.
Catherine McKenna (infrastructure) ne s’est pas représentée et les conservateurs ont défait trois autres ministres: Bernadette Jordan (pêches et océans), Maryam Monsef (femmes et égalité des genres; développement économique rural) et Deb Schulte (aînés).
Mme Jordan a été la seule représentante de la Nouvelle-Écosse à la table du Cabinet, ce qui laisse présager une promotion probable pour l’un des huit députés libéraux de cette province.
À l’Ouest, les libéraux n’ont toujours pas de députés de la Saskatchewan. Toutefois, l’Alberta peut de nouveau avoir un député au cabinet grâce à la victoire de deux libéraux : Randy Boissonault et George Chahal.
Les libéraux ont également ajouté plusieurs nouveaux sièges dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique. Cependant, les quatre ministres actuels de Vancouver et des environs ont également remporté leur circonscription : Joyce Murray (gouvernement numérique), Carla Qualtrough (emploi), Harjit Sajjan (défense) et Jonathan Wilkinson (environnement).
En théorie, la Reine est à la tête du gouvernement canadien par l’entremise du gouverneur général. Le gouvernement dirige le pays avec l’avis et le consentement du Conseil privé de la Reine pour le Canada.
En pratique, le gouvernement comprend le Cabinet fédéral ainsi que le comité du Conseil privé, composé du Premier ministre et de ses ministres.
Lors de la composition du Cabinet, le Premier ministre du Canada doit prendre en considération les facteurs géographiques, linguistiques et ethniques, ainsi que l’équilibre des genres. Idéalement, chaque province y est représentée.
Toutefois, les membres du caucus et les résultats électoraux peuvent forcer le Premier ministre à recourir à des solutions de rechange.
La salle du Conseil privé sur la colline du Parlement à la fin des années 1800. William James Topley / Bibliothèque et Archives Canada
Les ministres sont responsables de leur ministère devant le Parlement. Ils doivent également appuyer publiquement toute décision du gouvernement et embrasser le concept de « solidarité ministérielle » ou bien quitter son poste. Le dernier exemple remonte à 2006 : Michael Chong a démissionné en tant que ministre des Affaires intergouvernementales sous M. Harper dans le cadre de la motion visant à reconnaître le peuple québécois comme nation.
Les ministres sont nommés « conseillers privés ». Depuis 1868, ils sont désignés comme « honorables », titre qui leur est conféré à vie.
Tout ministre qui retourne au même ministère n’est pas tenu de prêter serment à nouveau. Toutefois, tout ministre qui change de portefeuille doit prêter serment de nouveau. En outre, tout ministre novice doit prêter un serment d'allégeance et un autre en tant que membre du Conseil privé.
